☛ La faune d'un aquarium est constituée de trois grandes catégories d'animaux :

• Les espèces que l'aquariophile souhaite posséder, admirer et éventuellement reproduire, ce sont généralement des Téléostéens, nos ex-poissons et parfois des petites crevettes d'eau douce.

• Des espèces très utiles souvent invisibles à l'œil nu et présentent assez naturellement dans tout aquarium :

- Des bactéries responsables de la dégradation des déchets sont indispensables au maintien d'un bon équilibre biologique et à la filtration de l'eau.

- Des microorganismes comme les Paramecium tetraurelia dites paramécies et les Rotifera dites rotifères lesquels sont d'excellentes nourritures pour les alevins durant leurs premiers jours de vie.

- Des escargots participent activement à l'élimination des déchets et à l'aération du sous-sol, à condition qu'ils ne prolifèrent pas.

• Des espèces nuisibles généralement invisibles : les bactéries pathogènes, les microorganismes et les virus sont fort néfastes à la vie aquatique.

■ Les thèmes abordés

Dans le cadre de la faune aquatique sont traités les thèmes suivants communs à toutes les espèces hébergées : le choix du type d'aquarium, les critères pour choisir des pensionnaires, les différents modes de reproduction, l'alimentation des pensionnaires, les maladies prévention symptômes et remèdes, les escargots, les vers, les bactéries, les principales espèces disponibles sur le marché aquariophile avec la liste des différents genres de téléostéens, etc.

Dans ces pages seront concernées les principales espèces aquatiques d'eau douce disponibles couramment dans le commerce et qui conviennent à un amateur.

■ Terminologie et classification

Les espèces aquatiques, les téléostéens nos ex-poissons sont désignés par leur nom reconnu de la communauté scientifique. Ce nom unique conformément aux conventions internationales est exprimé en latin, il est absolument nécessaire soit pour éviter l'emploi d'une multitude de synonymes lesquels ne permettent pas d'identifier les espèces entre-elles, soit pour répondre à la nécessité de se comprendre sur le plan international, soit pour être en mesure d'exploiter la documentation étrangère et tout particulièrement anglo-saxonne très riche en informations.

Une nouvelle classification phylogénétique des êtres vivants basée sur les liens de parenté existants entre les êtres au cours de leur évolution s'impose à tous aujourd'hui, elle est admise par tous les scientifiques depuis les années 1960 et aujourd'hui enseignée dans nos écoles.

Ce système de classification rend compte des degrés de parenté entre les espèces et permet de comprendre l'évolution de celles-ci. La phylogénétique a éliminé les critères traditionnels de classification non objectifs jusque-là utilisés, comme par exemple les ressemblances, pour ne considérer que les critères liés de façon objective au degré de parenté.

Dans cette classification, les animaux sont identifiés par un nom scientifique universel de source latine comportant deux taxons issus de l'ancienne classification : le genre et l'espèce.

A la suite de l'adoption de la classification phylogénétique et de la terminologie correspondante, certaines espèces ont changé de nom scientifique au cours des années, les principales modifications de cette classification datent des années 2003, 2009 et 2016.

Pour simplifier la compréhension nous sommes en présence de nombreuses espèces qui possèdent soit un nom qui n'est pas encore reconnu de la communauté scientifique, car il y a un doute sur la nature même de l'espèce, soit un nom nouveau donné à l'occasion d'une création par croisement, soit un nom commercial pour provoquer un effet markéting ou pour se différentier de la concurrence lors de la création d'une espèce nouvelle.

Nous ne signalerons pas les différents synonymes des noms des espèces, car cela ne fait qu'ajouter de la confusion, mais les récents changements de nom scientifique seront signalés, car nombre de fournisseurs ne les ont pas encore intégrés.

Les noms francisés des espèces n'existent pratiquement pas, nous sommes donc en présence de noms quelque peu ésotériques pour un français, mais certaines espèces très populaires possèdent un pseudo parfois francisé.